Les intervenants

Pietro Agnoletto

est un cinéaste et un doctorant en deuxième année à URBEUR – Études urbaines de l’université de Milano-Bicocca. Il a étudié en études cinématographiques à l’Université de Padoue, où il a obtenu sa licence et sa maîtrise, en se spécialisant dans le cinéma contemporain et environnemental. À Bicocca, il fait partie du PRIN (projet national) intitulé « Greening the Visual », consiste en l’analyse de l’évolution du discours visuel environnemental en l’Italie, de l’après-guerre à aujourd’hui. Dans ce contexte, il examine les festivals italiens de films environnementaux et, dans sa thèse de doctorat, la production italienne de films de vacances amateurs (1950-1980) d’un point de vue environnemental, dans le but de comprendre comment la pratique touristique a évolué, au sein des classes sociales privilégiées comme des classes populaires, comment la relation des touristes avec la nature a changé et comment ils ont représenté les questions environnementales dans leurs films de voyage. 

Edouard Arnoldy

est professeur des universités en Études cinématographiques à l’Université de Lille où il est responsable du double diplôme en Études cinématographiques – Archives organisé avec l’Université d’Udine. Il est membre du Centre d’Etude des Arts contemporains (CEAC, ULR 3587). Ses livres les plus récents s’articulent autour des écrits de Siegfried Kracauer : Fissures. Théorie critique de l’histoire et du cinéma d’après Siegfried Kracauer (2018) et De la nécessité du film. Notes sur les exclus de l’histoire du cinéma (2021) (Milan, Editions Mimesis, coll. « Images, médiums »). 

Susan Aasman

est professeur en Digital Humanities au Media Studies Department et directrice du Centre for Digital Humanities à l’université de Groningene. Son domaine d’expertise est l’histoire des médias, avec un intérêt particulier pour les médias amateurs, les archives numériques, l’histoire du web et l’archéologie du web. Elle a travaillé sur un projet de recherche financé par le NWO intitulé « Changing platforms of ritualized memory practices. The cultural dynamics of home movies ». Avec Annamaria Motrescu-Mayes, elle a écrit « Amateur media and Participatory Culture » (Routledge 2019). Dans le prolongement de ce projet, Aasman a lancé des projets sur YouTube en tant que site de recherche historique. Dans le projet « Intimate histories : a web-archaeological analysis of YouTube’s early history (2005-2007) », elle a exploré la vision assistée par ordinateur en tant que méthode informatique innovante à l’époque où YouTube démarrait et est rapidement devenue une communauté plutôt indisciplinée dans laquelle les gens expérimentaient de nouvelles formes et de nouveaux formats de contenus amateurs.

Marie-Joseph Bertini

Philosophe et médiologue, elle est Professeure des Universités en Sciences de l’information et de la communication et Directrice du laboratoire de recherche interdisciplinaire Récits, Cultures et Sociétés (LIRCES). Ses trois domaines de recherche principaux concernent les images et les représentations, le numérique et les médias, ainsi que les usages sociaux, culturels et politiques du Genre. 

Christa Blümlinger 

est professeure en études cinématographiques à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Nombreuses publications sur l’esthétique du film, les formes essayistes, l’art des nouveaux média et des avant-gardes, le documentaire, puis sur le cinéma autrichien. En français, elle a notamment publié Cinéma de seconde main, Esthétique du remploi dans l’art du film et des nouveaux médias, Klincksieck, 2013 et  Harun Farocki. Du cinéma au musée (P.O.L., 2022). 

Giulia Castelletti

est responsable de Cinescatti, une archive fondée par Lab 80 film dédiée à la préservation et à la valorisation des films amateurs et familiaux en Lombardie. En 2015, elle obtient un diplôme en nouvelles technologies pour l’art à l’Accademia Carrara di Belle Arti à Bergame et poursuit ses études dans le domaine de la restauration de films grâce à un stage post-diplôme à la Cineteca Nazionale de Milan. En 2022, elle a participé à l’université d’été de la FIAF sur la restauration de films à l’Immagine Ritrovata de Bologne. Engagée à Cinescatti depuis 2016, d’abord en tant que conservatrice des collections, puis en tant que directrice, elle est également projectionniste, chercheuse d’archives pour les productions cinématographiques et l’un des membres fondateurs de Re-framing Home Movies – Associazione nazionale per la salvaguardia e la valorizzazione dei film di famiglia e delle memorie audiovisive private APS.

Hélène Clergeot

est doctorante à l’Institut de recherche sur le cinéma et l’audiovisuel (IRCAV) depuis 2020 et chargée de cours depuis 2022, à la Sorbonne Nouvelle. Sa thèse, provisoirement intitulée «Filmer la question coloniale en Algérie (1924-1962): déconstructions intimes et regard postcolonial», est dirigée par Kristian Feigelson au sein de l’école doctorale 267 Arts et Médias de l’Université Sorbonne Nouvelle. Elle met en lumière les films amateurs tournés pendant la colonisation française en Algérie et leur éventuel réemploi dans des documentaires contemporains. L’analyse des fonds amateurs coloniaux comme objet esthétique et pratique sociale permet d’interroger, d’un point de vue intime, la représentation visuelle de l’Algérie coloniale et ses béances. 

Guillaume Colpaert

est doctorant à l’Université de Lille au sein du Centre d’Étude des Arts Contemporains. Son travail de recherche porte sur des images photographiques et cinématographiques coloniales enregistrées autour de 1900. Outre les dimensions historiographiques, esthétiques et idéologiques portées par ces images, son intérêt se tourne également sur les dispositifs techniques de captation eux-mêmes 

Maria De Filippis

est chercheuse et archiviste audiovisuelle. Elle travaille à la Cinémathèque de Bretagne en tant que responsable de l’antenne Haute-Bretagne, en charge de la collecte et de la valorisation des fonds à Rennes. Elle est également chargée de cours à l’Université de Naples Suor Orsola Benincasa, où elle a mené une thèse en Humanités numériques entre 2018 et 2022 en partenariat avec la Reggia di Caserta (Italie), portant sur la valorisation du site culturel à travers une collecte de films de famille réalisée sur le territoire. Membre de l’association Re-framing home movies, elle travaille à la création d’une archive audiovisuelle à partir d’une collection privée de films de famille dans la région de Naples. 

Federico Di Corato

vit à Milan. Il est diplômé de la NABA – Nuova Accademia di Belle Arti, où il enseigne aujourd’hui le montage de films. Il est l’un des partenaires fondateurs de l’association Re- framing Home Movies, qui œuvre à la sauvegarde et à la promotion du patrimoine cinématographique amateur. Il a réalisé trois courts métrages. The Shack et (s)words explorent tous deux le thème de la mémoire privée, à travers l’esthétique des appareils à bande vidéo ; tous deux ont été présentés encompétition au Festival du film de Locarno. A Companion for Amateur Cinematographers : Vol. I est le résultat de ses recherches sur les manuels de l’époque fasciste destinés aux cinéphiles amateurs ; il a été présenté en compétition au Festival du film de Venise.

Karianne Fiorini

est archiviste et conservatrice indépendante de films amateurs. Depuis 2003, elle a dirigé différents projets relatifs au cinéma amateur et a fréquemment contribué à l’organisation de rencontres internationales. Elle a publié de nombreux articles et essais sur le sujet. Depuis 2016, elle est la co-commissaire du projet éducatif et de formation Re-framing home movies et cofondatrice de l’association italienne homonyme, dont elle est actuellement la présidente. Ces dernières années, elle a participé à la création de l’exposition Home Movie Day and Night : The 24-Hour Marathon (Center for Home Movies, 2019), elle était co-commissaire du projet International Media Mixer (Chicago Film Archives, 2017-2018), et elle a été commissaire d’une enquête nationale sur les archives de films amateurs en Italie avec l’Istituto Centrale per gli Archivi (2016-2020). Auparavant, elle faisait partie des fondateurs de la première Home Movie Archive italienne, à Bologne, où elle a été responsable des collections de films et du catalogage pendant douze ans (2003-2015). 

Patrick Froehlich

a exercé la profession de chirurgien auprès des enfants. Il a vécu à Lyon, à Bruxelles et à Montréal.  Après un premier roman, Le Toison, (Le Seuil, coll. Fiction & Cie, 2006), il a écrit un triptyque, Corps étrangers (Les Allusifs, 2017-2020), à partir de sa mémoire traumatique de chirurgien chez les enfants, en recourant à des photos personnelles et collectives. Il a publié le récit d’une femme boat people partie, enfant, de Saïgon, le dernier jour de la guerre, Rien de beau sur la guerre (avec Maï NGuyen, éditions du Passage, 2022). Son dernier livre, To Love, Love, Love, est un roman dont l’écriture a été déclenchée par des films Super 8 familiaux (éditions Varia, coll. L’aire de jeu, 2023). 

Théo Guidarelli

Ancien élève de l’ENS de Lyon, il est doctorant et chargé de cours à l’université Sorbonne-Nouvelle. Il est actuellement en préparation d’une thèse consacrée aux notions de famille élargie et de parentés queers dans le cinéma français contemporain, sous la direction de Laurent Jullier et de Nick Rees-Roberts. 

Lina Jurdeczka

a récemment terminé son doctorat en études cinématographiques au King’s College de Londres. Son travail propose de repenser la cinéphilie en la faisant passer d’un attachement personnel au cinéma à un mode d’engagement dans la politique du temps et de l’histoire. En se concentrant sur les déplacements temporels intrinsèques de la cinéphilie, elle explore la manière dont l’engagement cinéphilique avec le cinéma peut fonctionner comme une forme de résistance qui remet en question les conceptions linéaires du temps. Sa recherche conceptualise la cinéphilie comme une stratégie esthétique et politique capable de mettre à nu les tensions temporelles et les mémoires contestées. Elle intervient régulièrement lors de conférences internationales, telles que Film-Philosophy et BAFTSS. Elle est titulaire d’une maîtrise en études cinématographiques du King’s College de Londres et d’une licence en études nord-américaines et en études théâtrales de l’université Ludwig Maximilian de Munich.

Estelle Macé

Passionnée par le cinéma et les différentes situations de sa diffusion, elle obtient une maîtrise en Études cinématographiques à l’Université de Caen. Arrivée à Nice, elle œuvre à la renaissance du cinéma à l’Espace Magnan, puis à la création de L’ECLAT, structure associative implantée au sein de l’École nationale supérieure d’art de la Villa Arson, avec pour objectif de programmer des films en mettant en résonance les arts et la pensée contemporaine. En parallèle, elle redonne vie au Cinéma de Beaulieu- sur-Mer (salle mono-écran Art & Essai), le programme et l’anime depuis 2013. Fin 2018, elle intègre l’Institut audiovisuel de Monaco, en tant que responsable de l’action culturelle, pour développer des situations de valorisation du patrimoine cinématographique et audiovisuel (expositions, projections, ateliers, communication web).

Laurence McFalls

Diplômé d’UCLA et de Harvard, il est professeur de science politique à l’Université de Montréal où il est également directeur et co-fondateur du Centre canadien d’études allemandes et européennes. Spécialiste de l’histoire et de la mémoire de la RDA, ses recherches portent aussi sur les théories sociales et épistémologies de Max Weber et Michel Foucault et sur la critique du pouvoir néolibéral, humanitaire et thérapeutique. Il est co-créateur, avec Alberto Herskovits, de l’Open Memory Box. Herskovits est cinéaste et producteur indépendant à Stockholm. Formé en arts du théâtre et en anthropologie visuelle, Herskovits a produit plusieurs films documentaire primés en compétition internationale, notamment pour son long métrage Familia.

Ariane Papillon

est A.T.E.R en Études cinématographiques au sein du laboratoire ESTCA à l’Université Paris VIII. Elle prépare une thèse de recherche-création sous la direction de Dork Zabunyan intitulée « Partages de la mise-en-scène entre documentaristes et personnages-filmeurs ». A nos amies, son film de thèse, produit par Vents Contraires, est lauréat d’une bourse Brouillon d’un Rêve de la SCAM, d’une aide à l’écriture du CNC et de plusieurs résidences. Elle a publié en 2021 « Les circulations des vidéos amateur entre Internet et cinéma : productions, appropriations, diffusions d’archives », dans la revue Revue Proteus n°17 : Esthétique(s) et politique de l’archive en art, et en Mai 2022 « Déléguer la caméra aux amateurs à l’ère de la démocratie internet » dans l’ouvrage collectif Captures d’écran aux Éditions Yellow Now. 

Matthieu Péchenet

est docteur et enseignant contractuel de l’Université de Lille, membre associé du Centre d’Étude des Arts Contemporains (CEAC, ULR  3587). Depuis une thèse soutenue en novembre 2020, ses travaux (conférences, articles, ouvrage à paraître) portent sur les relations entre film, histoire et témoignage. Privilégiant l’étude d’essais cinématographiques contemporains (de Chris Marker à Claire Angelini, en passant par Agnès Varda, Alain Cavalier, Vincent Dieutre et Chantal Akerman), ses réflexions attachent une importance particulière aux films exposant une vision critique de l’histoire.  

Floreal Peleato

est un cinéaste madrilène. Il a réalisé deux longs métrages documentaires ainsi que quatre courts métrages de fiction, et a développé plusieurs scénarios qui ont été sélectionnés par Madrid CreaLab, la Casa de América et la SGAE à Madrid, Equinoxe, la Maison des Scénaristes, ou ScriptNest. Il a animé des ateliers de création cinématographique en Espagne, au Portugal, aux États-Unis, en France, au Pérou, au Panama, en Bolivie et en Colombie. Il est aussi l’auteur d’articles sur le cinéma, en particulier dans les colonnes de la revue Positif. Il est particulièrement attiré par les character driven stories, par des scénarios qui évitent les astuces et les acrobaties dramatiques, par un cinéma d’auteur capable de s’exprimer dans le cadre de genres établis et par les aventures formelles.  

Sylvie Pierre

Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication/Centre de recherche sur les médiations-Equipe Praximédia/Université de Lorraine, elle a occupé le poste d’éditrice de programmes à la Cinquième chaîne, chaîne de la connaissance et du savoir auprès de Jean-Marie Cavada et Jérôme Clément de 1994 à 1998.  Ses travaux portent sur l’histoire de la télévision, les logiques d’acteurs et l’éducation aux médias et à l’information. Elle a publié plusieurs ouvrages sur la télévision dont « Jean d’Arcy, penseur et stratège de la télévision. Un engagement et une ambition, Ed. Ina, 2012 ; prix Inathèque », « Jean-Christophe Averty, une biographie, Ed. Ina, 2018 », « « Éthique et télévision ». Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 17 novembre 2022 ».  

Christophe Pique

Docteur en cinéma, spécialisé dans l’esthétique de la réalité dans les films documentaires depuis l’avènement du direct, il enseigne l’audiovisuel à l’université de Rouen dans un département formant aux métiers du multimédia et de l’internet et à l’I.U.T. du Havre (IUT InfoCom, Licence SSC). Est également auteur de communications (Richard Dindo, Artavazd Péléchian) et d’articles (Jean-Louis Comolli, Chris Marker, Marcel Ophuls, Georges Rouquier…) pour les revues CinémAction, Positif, Éclipses, Proteus. Ses recherches portent sur l’écriture documentaire et les gestes cinématographique et artistique. 

François Raboteau

est responsable de l’Association Archipop. Créée en 2003, l’association ARCHIPOP a pour vocation de collecter, sauvegarder, documenter et valoriser les archives privées filmées du territoire des Hauts-de-France. Son activité combine la recherche et la restitution des productions inédites, non répertoriées et dispersées d’un siècle de pratiques cinématographiques amateur dans la région. C’est à la fois un travail d’enquête, de traitement technique et d’analyse de la variété des supports qui est mené par l’association. Ce travail vise la constitution d’un fonds cinématographique régional qui complète, par l’image privée, la production professionnelle et institutionnelle régionale existante sur le XX siècle. Il s’agit donc d’un regard singulier sur l’histoire régionale du XXe siècle en Hauts de France. Les archives couvrent une période allant de 1920 à 1990. Le fonds aborde une multitude de thématiques : histoire sociale, économie, politique, culture, éducation, loisirs, santé… Archipop a développé plusieurs offres destinées à permettre un accès aux archives en direction du grand public et des professionnels

Beatriz Rodovalho

Docteure en études cinématographiques, elle est chercheuse associée à l’Institut de recherche sur le cinéma et l’audiovisuel (IRCAV) de l’Université Sorbonne Nouvelle. Ancienne ATER à l’Université de Picardie Jules Verne (CRÆ, 2020-2022), elle est actuellement chargée de cours aux universités Panthéon Sorbonne, Vincennes – Saint-Denis et Sorbonne Université. Parallèlement à ses activités d’enseignement et de recherche, elle est programmatrice de cinéma et chargée de diffusion au sein de Cinédoc Paris Films Coop

Laurent Roth 

Qui suis-je ? Cinéaste, scénariste, acteur, mais aussi critique, dramaturge et poète… Mon moi est un grand chantier où, comme réalisateur, depuis 1984, j’explore des chemins qui croisent autant la mémoire de la grande Histoire, que celle, plus intime, de mes contemporains : celle de ma famille (celle du sang, mais aussi celle que l’on s’invente, que l’on se choisit…), celle de cinéastes proches (aux prises avec la question de l’Histoire et des blessures) : démarche qui me conduit souvent à revisiter des images d’archive ou des rushes tournés par d’autres, comme ce sera le cas cette année à Nice avec les films que je vais montrer et commenter à Rec.forward #2. 

Guglielmo Scafirimuto

Il a obtenu son doctorat en études cinématographiques et audiovisuelles à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 en 2019. Il est actuellement ATER à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès. Il a publié un livre intitulé Français.e d’origine étrangère ? Le documentaire autobiographique diasporique en France, ainsi que de nombreux articles interdisciplinaires melant études cinématographiques, sciences de l’information et de la communication, études culturelles, anthropologie visuelle. Ses recherches se focalisent sur la production audiovisuelle (documentaires, films amateurs, communication en ligne, animation, art vidéo, films associatifs, webséries, etc.) en relation avec l’autoreprésentation des minorités, l’exil, le postcolonialisme, la solidarité et la médiation interculturelle.  

Luana Thomas

Doctorante contractuelle en études cinématographiques à l’Université de Lille, elle travaille sur le fonds d’archives Chantal Akerman conservé à la Cinémathèque royale de Belgique. Participant à la conception et l’organisation des futures exposition et rétrospective (Bruxelles, Paris…) consacrées à l’artiste, elle est aussi secrétaire de rédaction de la revue Déméter. Théories et pratiques artistiques contemporaines.  

Gianmarco Torri

est un conservateur de films. Il travaille dans le domaine du cinéma documentaire et expérimental, des des films amateurs – et de leurs intersections Il est co-commissaire du projet de mise en réseau et d’éducation Re-framing home movies, et il est cofondateur et secrétaire général de l’association italienne homonyme. Depuis 2015, il est membre du comité scientifique de la Mostra Internazionale del Nuovo Cinema de Pesaro, où il conçoit et organise différentes sections du festival et des programmes de films. Il a organisé en 2021 pour ce festival l’ebook Open Access Cinema – Re-thinking Film Curatorship in the Digital Space. Il est responsable des collections audiovisuelles documentaires et non fictionnelles de la CTU – Université de Milan. Il est actuellement secrétaire général d’INEDITS / Amateur Films – Memory of Europe. Auparavant, il a été cofondateur et co-conservateur de la première archive italienne de films amateurs à Bologne (2003-2014). 

Laurent Trancy

Après une dizaine d’année d’intermittence du spectacle comme technicien de cinéma, de télévision et réalisateur de direct, il est depuis 1999 responsable technique de l’Institut audiovisuel de Monaco. Cette institution est chargée de préserver et de valoriser l’héritage cinématographique, télévisuel et radiophonique de Monaco. Elle est aujourd’hui à la tête d’une collection d’environ 500 000 documents. Il est en charge de la collecte, la conservation et la restauration des médias. Il ré-utilise les films amateurs dans de nombreux montages et enseigne la mise en scène en faculté et à l’Esra.

Jorge Vaz Gomes 

Né en 1980 à Lisbonne, malgré l’immigration de toute sa famille en France en 1960. C’est aussi à Lisbonne qu’il fait des études supérieures de réalisation et de photographie, et plus tard un master en arts multimédia. Il travaille comme réalisateur, scénariste et monteur, pour le cinéma, la télévision, les documentaires et la publicité. Entre autres, il signe les courts métrages « Jean-Claude », 2016, (Mention spéciale du jury IndieLisboa, Compétition Festival War on Screen) ; et « mapa-esquisito » 2018, (Compétition de courts métrages IndieLisboa 2018, prix du meilleur film portugais au festival Cinenova). Il vient de terminer son premier long métrage, «Soldado Nobre», sur son arrière-grand-père qui a combattu pendant la Grande Guerre, et il est aussi en train de faire un Doctorat en Études cinématographiques et audiovisuelles à l’Université Sorbonne Nouvelle et à l’Université de Lisbonne.

Sonny Walbrou

Maître de conférences en Etudes cinématographiques, il développe actuellement un travail de recherche qui pose largement la question des implications épistémologiques en Etudes cinématographiques de concepts issus d’une tradition de pensée marxiste. A partir des notions de réification et de fétichisme de la marchandise notamment, il s’agit d’interroger la portée critique des films et des pratiques médiatiques, tant du côté des formes documentaires consacrées à la ville ou au travail par exemple, que du côté du film-essai ou du cinéma expérimental interrogeant les technologies et les procédures visuelles du capitalisme. 

Meriam Zerzeri 

Maître-assistante à l’institut supérieur des cadres de l’enfance (ISCE). Docteur en cinéma et audiovisuel. Enseignante chercheure dans le laboratoire arts, médiations et enfances. Coordinatrice pédagogique de la formation Patrimoni de l’association Museum Lab soutenu par la fondation drosos, dont l’objectif est d’aider des jeunes keffois à développer des projets innovants de mise en valeur du patrimoine Local.